Bas

Mielandre

Retour à la page d'accueil  Retour aux C. R. Randos

 Trace au format *.trk, *.gpx       Diaporama

Date : 31/05/12 Difficulté : Moyenne
Accompagnateur : J. P. Blanchet Coordonnées UTM :  
Participants : 20 Départ : 31T 0673145 4925499
Longueur : 11,5 km Pique Nique :  
Dénivelée : 950 m Autres :  
Carte IGN TOP 25 n° :

3139 OT

Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 37 km E

 

Commentaires techniques

Randonnée en boucle depuis le Col de Valouse (735 m - 31T 673097 4925474) en suivant les cairns (boucle non balisée).

Quitter le Col de Valouse plein Est, et 300 m après, prendre un chemin montant en lacet azimut global Nord. Le chemin se dirige ensuite vers l’Est à flanc de montagne, pour redescendre sur le hameau de Valouse (729 m - 31T 674447 4925594).

Traverser le hameau, passer devant la mairie et une fontaine. Prendre le chemin Est en délaissant la route sur la droite, puis un sentier (31T 674708 4925750). Monter jusqu’au Col de l’Etoile (994 m - 31T 675033 4926395) par un sentier raide et ombragé.

Poursuivre le sentier Nord Ouest, ombragé et raide mais sans difficulté technique, jusqu’à un replat herbeux de la Montagne de Col Plat (1250 m - 31T 674535 4926783). Prendre franchement Nord, d’abord en forêt, puis dans l’alpage qui conduit au sommet de la Montagne de Miélandre (1451 m - 31T 674647 4928055).

Redescendre l’échine de la Montagne de Miélandre, plein Sud jusqu’à un poteau marqué Blanc (1363 m - 31T 674335 4927343). Descendre par le sentier sur la face Ouest, entrer dans la forêt Sud/Sud Ouest, puis Ouest, jusqu’à rejoindre un chemin (1008 m - 31T 673281 4926690).

Terminer la descente jusqu’au Col de Valouse par ce chemin, azimut global Sud.

F. Guerbette

 

Compte-rendu :

A 9h20, Randouvéziennes et Randouvéziens pleins d’enthousiasme et d’ardeur sont présents à l’invitation de Jean-Pierre pour passer à l’assaut (pacifique) du Sommet de Miélandre, à partir du Col de Valouse. Le temps est idéal avec une température avoisinant les 20° C et un petit air frais que nous aurons toute cette belle journée.

Dès le départ, une sympathique montée nous met en jambes avant de passer aux choses plus sérieuses. Jean-Pierre a décidé de ne pas attaquer frontalement ce sommet redouté et nous empruntons un itinéraire qui nous conduit après une légère descente au Hameau de Valouse : halte touristique pour admirer une vieille maison typique du lieu qui semble en faire rêver quelques uns ayant un profond besoin de solitude ! La source qui s’y trouve permet de s’humecter déjà les papilles de cette eau fraîche et de remplir gourdes et flacons pour la suite.

De cette descente ombragée et fraîche, nous apercevons une demoiselle coiffée et de beaux rochers en surplomb. Nous entamons bientôt la vraie montée qui, par un sentier agréable et déjà pentu, va nous conduire tout là-haut, en passant par le col de l’Etoile .Nous découvrons de superbes vues sur les montagnes environnantes, jusqu’au Mont Ventoux que l’on distingue au travers de ces brumes légères qui sculptent le paysage de façon romantique ( !).Au bout du sentier, une sympathique clairière, mi-ombre mi-soleil, permet de poser les sacs pour sacrifier au rite de la traditionnelle halte de « petite restauration » où s’échangent les non moins traditionnelles douceurs reconstituantes.

Au signal du chef, nous reprenons notre progression sans protester pour ne pas faire baisser la moyenne. Le chemin est escarpé, caillouteux, parfois instable, mais le cœur y est ! La fraîcheur ambiante permet une ascension régulière dans ce cadre toujours aussi attrayant. Quelques pauses rapides autorisent à reprendre un peu d’oxygène (l’abus est recommandé pour la santé) en profitant de ce paysage que Jean immortalise pour le plaisir des absents. Un beau hêtre centenaire aux ramures complexes attire Virginie qui ne résiste pas au démon de l’escalade, sous l’œil inquiet du Président qui veille sur sa troupe. Nous continuons en sous-bois dans ce massif de hêtres puis parvenons au sortir de ce sentier en vue de notre objectif.

Dernier effort à fournir après un replat vite franchi : l’escalade se poursuit à travers une pente herbeuse où chacun cherche son itinéraire, adapté à sa foulée et au terrain un peu difficile pour les chevilles. Plusieurs groupes se forment (trace directe ou larges lacets) l’œil rivé vers le sommet, avec un groupe « concurrent" en point de mire sur la ligne de crête… Et c’est l’arrivée au sommet de MIELANDRE ! 1451 mètres ! Une vue superbe à 360° ! Chacun en prend plein les yeux : Saoû, Bourdeaux, les sommets des Alpes, le Mont Ventoux... Une seule Randouvézienne est déçue de ne pas voir la mer, sans doute l’ivresse des sommets !

Il est temps de revenir sur terre car ces efforts méritent récompense, d’autant que Jean-Pierre s’est fendu d’un compliment pour le groupe qui est parvenu au but fixé pour midi… Reste à trouver l’endroit un peu moins venté, ce qui s’est avéré facile en redescendant la pente de quelques dizaines de mètres pour pouvoir vider nos sacs, confortablement installés sur un coussin d’herbe grasse et fleurie face au spectacle somptueux que nous offre ce sommet.

Passons rapidement sur les agapes et songeons à la descente qui, du chemin de crête, nous mène sur un sentier ombragé où Jean-Pierre a prévu bientôt un arrêt inopiné : la surprise du chef qui nous invite à poser nos sacs pour nous rendre sur un promontoire rocheux d’où nous découvrons (pour les plus intrépides) une vue sublime sur la vallée et redécouvrons la demoiselle coiffée du matin vue d’en haut. SUPERBE ! Le Président en profite pour se trouver un siège à la hauteur de ses importantes fonctions (flagornerie gratuite). Claudine, qui ne manque pas d’à propos et de conviction met aussi cette pause à profit pour inciter les Randouvéziens au don du sang : chacun passe à la question pour la (très) bonne cause que je me fais un devoir de relayer.

Reprise de la progression vers le col de Valouse : la descente est rapide, variée, parfois accidentée. Nouvelle surprise, le survol pacifique de notre troupe par un rapace à quelques dizaines de mètres d’altitude. Encore un beau spectacle que cet oiseau majestueux dans le soleil.

La fin du périple est proche et les langues vont bon train dans cette large descente qui termine l’aventure (mais oui, on nous avait promis une rude journée !).

Grand merci à Jean-Pierre, qui ne nous a pas fait trop souffrir, malgré sa réputation de dévoreur de sentiers. Nous sommes heureux de lui avoir montré que nous savions fournir quelques beaux efforts. A 15 h 10, nous reprenons nos voitures qui vers Buis, qui vers Vaison, néanmoins satisfaits de délacer les chaussures.

Gérard Langlois.

 

Photos : J. Gourault.

Haut