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LE TROU DU FURET

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Date : 10/10/13 Difficulté : Moyenne
Accompagnateur : C. Malbois Coordonnées UTM :  
Participants : 40 Départ : 31T 0660231 4933422
Longueur : 12,2 km Pique Nique :  
Dénivelée : 750 m Autres :  
Carte IGN TOP 25 n° :

3038 E

Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 66 km N/NO

 

Commentaires techniques :

Départ : sur le parking du " Poët Laval " (Vieux village) position UTM (31T 0660231 4933422). Monter jusqu'au cimetière du Poët Laval par la route, longer le mur de ce dernier direction N. et après 150 m, au point (31T 0660000 4933692) panneau indicateur. Prendre à gauche, direction " Font Estreche ", vous êtes sur un GRP, balises jaunes & rouges, suivre le sentier en ascension facile sur 2 km environ, azimut moyen 325°, puis au point précis (31T 0659071 4935124), quitter le GRP. Prendre à droite un sentier hors balisage, azimut 80° puis N. pour atteindre au bout de 1,5 km le " Trou du Furet ". Ensuite suivre la ligne de crête de " La montagne du Poët " entre pelouse d'estive et la barre rocheuse, azimut 98° sur 2 km environ pour atteindre un carrefour, position (31T 0661454 4935644). A ce point, changement de direction, prendre azimut 202° un sentier en forte pente descendante, le suivre de bout en bout sur 3,5 km pour retrouver le point de départ.

C. Malbois

 

Compte-rendu :

Où la météo a son mot à dire, quand au déroulement des randonnées que nous faisons dans notre belle région et qu'elle peut influencer sur le succès total ou relatif d'une sortie !

Ce jeudi matin nous sommes une quarantaine à nous retrouver sur le parking du vieux village du « Poët Laval », un des plus beaux villages de France, à proximité de Dieulefit, en Drôme Provençale.

Pour être à l'heure nous sommes partis de nos résidences respectives en ayant prévu un temps de parcours assez large, néanmoins les aléas de la route ont fait que ce matin là nous démarrerons le parcours prévu avec ½ heure de retard, ce qui n'est guère grave en soit, mais dont les conséquences seront moins réjouissantes, vous saurez pourquoi en fin de récit !

Pour commencer, une petite grimpette qui nous conduit vers le haut du village, l'accompagnateur a prévu une visite de ce lieu superbe quand nous aurons fini la randonnée, il faut dire que cet endroit est unique par son histoire et la qualité de son architecture, et vaut la peine d'y passer un peu de temps !

Donc, nous voilà sur les sentiers, qui vont nous faire aller au « Trou du Furet » passière sur la crête de la montagne du Poët, et qui à l'époque ancienne permettait de relier les villages du Poët et d'Eyzahut sans avoir à faire le tour de la montagne. Ce passage est particulier car le sentier passe sous une arche de pierre, que dame nature a façonné à sa manière ; ensuite nous suivrons la ligne de crête, entre estives et bord des barres rocheuses vertigineuses au dessus du village d'Eyzahut, l'objectif étant d'aller jusqu'au sommet de « Serre Gros », puis de redescendre par un sentier bien aménagé mais caillouteux et pentu en diable, vers notre point de départ .

Le temps est en train d'évoluer, et le grand beau du début de semaine commence à se détériorer. Les nuages arrivent mais pas encore menaçants, la montée est facile et nous cheminons sur d'anciennes banquettes qui sont maintenant en friches, dans une végétation typiquement méridionale : chênes blancs et kermès, cades et genévriers, pins sylvestres, et autres cistes. La progression est rapide malgré le nombre de participants et nous arrivons bien avant midi au fameux « Trou du Furet ». Poses, séances de photos, les plus téméraires entament un début de descente pour passer sous l'arche de pierre, puis c'est l'arrivée sur la crête de « La montagne du Poët », pelouse rase, tendre et verte, du vrai velours, bosquets de buis touffus à souhait, et surtout une vue  fantastique à 360°, jusqu'à l'horizon lointain du Vercors d'un côté, et des monts d'Ardèche de l'autre, et en plus quelques mousserons ou autres rosés sylvestre mettent des tâches de couleurs alléchantes sur ce vert tendre, ah ! Les champignons un bonheur de plus !

C'est tous bien rangés en arc de cercle, pour ne pas gâcher la vue, que le pique- nique va se dérouler. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon moment, sauf que !

De fines gouttelettes de pluie se font sentir, et le vent fraîchît, vite disent les uns, ça n'est rien rétorquent les autres, oui mais, s'il pleut il faut rentrer et pas se faire prendre en crête par l'orage !

Nous voilà donc repartis, la pause écourtée, mais le crachin a cessé. En vrac nous baguenaudons sous les fayards séculaires, certains s’entraînent à faire Tarzan dans les branches, les autres sont aux champignons, les autres marchent, car Serre Gros n'est plus très loin !

Mais venant du Vercors de gros nuages noirs fondent sur nous, le guide décide que Serre Gros attendra, demi tour toute, on redescend, c'est plus sûr.

Le mauvais chemin pentu et pierreux est là, en même temps que la pluie battante, vite pèlerines, parapluies, capes et autres couvres chefs… le chemin glisse, les cailloux roulent, l'eau s'infiltre, tout le monde descend en désordre, chacun pour soi, et tant pis pour les traînards !      

Ceci a pour effet de mettre l'accompagnateur dans une rogne qu'il n'a pas appris à maîtriser, et dès lors que la horde s'arrête chacun  se fait eng …. vertement, sans rime ni raison !

Nous sommes arrivés aux voitures trempés comme des rats, n'avons pas eu le loisir de visiter « Le Poët Laval » mais nous n'avons perdu personne, c'est déjà bien !

Ce qui fait dire que la météo est pour beaucoup dans la réussite d'une randonnée !

Ce qui ne nous a pas empêché de partager le pot de l'amitié au bistrot de Montbrison sur Lez.

Allez, on la refera par beau temps, mais il n'y aura peut être plus de champignons.

C. Malbois

Photos : Ch. Formet, J. Gourault, P. Jouffroy, G. Thouard.

 

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