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LA FOURNACHE

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Date : 21/10/12 Difficulté : Facile
Accompagnateur : M. Col Coordonnées UTM :  
Participants : 22 Départ : 31T 0681650 4909142
Longueur :  6 km Pique Nique :  
Dénivelée : 345 m Autres :  
Carte IGN TOP 25 n° : 3139 OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 8 km N

 

Commentaires techniques
Départ du Col d’Ey.

Au col, prendre à gauche, direction Ouest le chemin parallèle à la RD 108. A 500 m, prendre à droite un sentier qui redescend vers la route en la surplombant.

Arrivé près de la route, prendre à gauche la piste carrossable. Suivre cette piste, atteindre une barrière, la franchir et continuer sur la piste jusqu’à déboucher sur une intersection (31T 0679106 4909596).

Prendre le sentier à gauche, direction Sud/Est. Montée assez raide dans un bois de hêtres.

Déboucher sur la crête au niveau d’un replat herbeux.

Descendre le chemin caillouteux sur la gauche.

Plus bas, laisser le chemin sur la droite et continuer tout droit sur cette piste en direction du Col d’Ey.

Dans un virage (31T 0681038 4908953), quitter la piste et prendre le sentier à droite qui ramène directement au Col d’EY.

Michel Col

Compte rendu

Ce Dimanche d’automne aura été placé sous le signe de la pluie, ce qui vous le savez tous, est bon pour le teint, et revigore le mycélium des champignons.

C’est sous un ciel gris foncé et menaçant que nous nous sommes retrouvés à 22 marcheurs au Col d’Ey.

Jusque-là, tout allait bien et nous avons pu contempler le panorama de la « Vallée bleue » : la Vanige, le Col de Soubeyrand, le Col d’Ambonne et le bourg de Ste Jalle, blotti frileusement au bord de l’Ennuyé.

C’est déterminés que nous nous sommes engagés sur l’agréable petit sentier cheminant dans la garrigue, puis en surplombant la route, le chemin carrossable qui monte en ubac.

C’est après avoir croisé plusieurs véhicules de chasseurs qui battaient en retraite, que la pluie s’est mise à tomber ; sournoisement, insidieusement avec quelques pauses pour nous inciter à continuer. A la barrière, au-dessus du beau village de Rochebrune étiré sur sa crête, avec au lointain la Montagne d’Angèle, il fut décidé de continuer – sans palmes ni tubas – mais dans la bonne humeur.

On ne peut pas parler de déluge, mais d’un petit crachin breton, particulièrement incongru en Drôme Provençale et si près du village de Beauvoisin où les autochtones affirment qu’ils bénéficient du ciel le plus bleu de France …

Nous nous sommes engagés sur la gauche à travers une hêtraie sur un raide et étroit sentier, opportunément tapissé de feuilles mortes et sentant bon l’humus.

Heureusement pour Michel, qui n’apprécie que modérément les randonneurs-cueilleurs, qui, d’après lui, nuisent à l’homogénéité du groupe et ralentissent la moyenne horaire…, les champignons n’avaient pas l’air sympathiques. C’est avec soulagement que nous sommes sortis du bois pour retrouver en adret une agréable prairie parsemée d’herbes hautes, de thym et d’arbustes rabougris, où la pause friandise fut très appréciée.

Face à nous ce qui aurait dû être le CLOU de la randonnée : rabattons les capuches, fermons les yeux et imaginons : au fond, majestueux, le Ventoux ; devant lui la Montagne de Bluye, la Nible, Banne, la Montagne de Montlaud, Ubrieux, les Plattes et dans le creux : le Saint Julien.

Vous pouvez rouvrir les yeux : à nos pieds le camping naturiste du Roumégas (ne soyez pas déçus, il est désert – ils ne sont pas masos…). Nous pouvons voir, à défaut du panorama sans fin, entre brume et nuages, la silhouette du Mont Ventoux et le Saint Julien tout recroquevillé dans le creux du décor.

Dans la descente caillouteuse et glissante, nous nous consolons en pensant que l’alerte météo – orages et pluies violentes – s’est arrêtée au Vaucluse, barrière infranchissable comme chacun sait.

Nous retrouvons notre petit sentier de départ et découvrons une belle collection de bolets « satan » ainsi qu’un champignon rare poussant sur un arbre et identifié par Bernadette – notre naturaliste éclairée – comme un « hydne hérisson » (photo).

Ce circuit court et plutôt facile qui aurait dû nous faire découvrir un panorama exceptionnel, aura au moins permis de dresser plusieurs constats :

-         Le Randouvèzien dominical ne recule pas devant le mauvais temps

-         Le Randouvèzien dominical est étanche

-         Le Randouvèzien dominical n’est pas soluble dans l’eau

-         Le Randouvèzien dominical est jovial, et garde le moral en toutes circonstances.

Donc, ce fut une belle journée !

Monique Col

photos : Laurent Corréard et Michel Col

 

 

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