Forêt de Saou

 

Date : 21/05/2015
Difficulté : Modérée
Accompagnateur : G. Biojoux
Coordonnées UTM :
Participants :  16 Départ :  31T 0668961 4946519
Longueur : 16,1 km Pique Nique :
Dénivelée : 1250 m Autres :
Carte IGN TOP 25 n° :  3138 OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 75 km NNO

 

Commentaires techniques :

Départ du parking de l'Auberge des Dauphins, sur le domaine de la Forêt de Saoù, position ; (31T 0668961 4946519) alt. 464 m.
Prendre l'allée indiquée par un panneau indicateur (départ des randonnées), passer devant l'auberge des Dauphins, continuer plein Est, suivre le sentier en fond de talweg, c'est le seul, sur 6,5 km, pour arriver au Virage du Pré de l’Âne, panneau directionnel, (31T 0673688 4944878) alt. 1210 m, prendre à droite, une large piste forestière empierrée azimut 285°, passer devant La Bergerie du Bois Vert, continuer sur la piste, passer devant « La Porte du Barry », toujours suivre en descente la large piste, passer devant Le Refuge des Princes puis au point (31T 0669166 4945712) prendre à droite, panneau directionnel, suivre un bon sentier qui vous ramène au point de départ.
C. Malbois

Compte-rendu :

Les semaines se suivent et ne ressemblent pas ; il y a 8 jours, grosse chaleur, pour la montagne de Grèle, aujourd'hui, ciel de traîne et fort Mistral pour aller randonner dans la forêt de Saou. 16 randouvèziens sont au départ de cette sortie sous la conduite de Gérard, pour parcourir ce site en forme de coque de bateau de 12 km de long sur 2 de large.
Voici un copier coller de Wikipedia :

Considéré comme le plus haut synclinal perché d'Europe, la forêt de Saou est un massif défini par son relief, sa géologie et son couvert forestier. Sa cuvette est située en intégralité sur la commune de Saou, dans la Drôme, à 4 kilomètres au sud du cours de la Drôme, 3 kilomètres au nord-est de la vallée du Roubion et 25 kilomètres à l'est de la vallée du Rhône.

Ceci était pour la géographie ; maintenant, deuxième copier coller pour l'histoire :

C'est pour la chasse que la forêt de Saou attire les premiers hommes venus des environs, de 1050 à 750 av. J.-C., ils installent leur campement provisoire au passage de la Baume-Hannibal, près des Trois Becs.Pour son bois ensuite, de 1400 à 1500 les paysans ne cessent de s'installer pour exploiter cette richesse naturelle allant déjà jusqu'à la surexploitation. Pour se cacher ou servir de refuge, la forêt accueille aussi protestants, insurgés, maquisards. En 1852, le ministre Adolphe Crémieux, nouveau propriétaire de la forêt, fait construire un château aux murs roses baptisé « VillaTibur ». Incendié et laissé à l'abandon, le château est rasé en 1971. Par amour du site, en 1924, le riche député du Haut-Rhin Maurice Burrus, qui devient propriétaire de toute la forêt après avoir racheté la part communale de Saou et Francillon, entreprend un important reboisement. Il fait construire le circuit touristique de 27 km sur le flanc du synclinal et l'Auberge des Dauphins inspirée du Petit Trianon de Versailles. Inauguré en 1934, ce restaurant de luxe qui obtint deux étoiles sur le Guide Michelin de l'époque, était composé de deux salles décorées de faux marbres et de grands lustres. Cette forêt qui a compté jusqu'à 130 saisonniers ou permanents abrite désormais deux écogardes chargés, entre autres, de renseigner les randonneurs.Aujourd'hui, la forêt est la propriété du Conseil général de la Drôme. La forêt de Saou est protégée par le classement « site naturel classé » depuis 1942 et appartient au réseau Natura 2000.

Pour ce qui concerne notre randonnée, dès le départ, le frais très frais nous surprend, très vite, les polaires sortent des sacs à dos, la montée par la combe centrale au départ de « L'auberge des Dauphins » se fait à l'abri du vent et il fait presque chaud, sans le soleil toutefois, certaine comparerons cette combe, à « Jurrassic Park », sans les drôles de bêtes du film, mais comparable quant à la flore : fougères variées, arbres élancés à la recherche de la lumière et chargés de lichen.
Arrivés au virage du « Pré de l’Âne », le vent du Nord a forci, la descente sera rapide très rapide, juste le temps de trouver un endroit relativement à l'abri, pour avaler le pique nique, transis de froid pour certains, 20 minutes à peine, puis frigorifiés nous retrouvons nos véhicules.
Le moment chaleureux et douillet sera le pot de l'amitié à l'auberge du village de Saou, dommage que cet aléa climatique nous ait empêché de profiter de ce site exceptionnel, mais nous reviendrons sûrement.
Merci a Gérard de ne pas avoir renoncé, les randouvéziens ne sont pas en sucre, et puis les mauvais moment font toujours de bons souvenirs !
Clément Malbois