Fournache - Le Linceuil

 

 

 

Date : 09/10/2016
Difficulté :  Courte
Accompagnateur :  M. Col
Coordonnées UTM :
Participants :  6 Départ : 31T 0681650 4909142 
Longueur : 9,1 km Pique Nique :
Dénivelée : 510 m Difficulté IBP index :
Carte IGN TOP 25 n° : 3139 OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 8 km N

 

Commentaires techniques :

Départ du Col d’Ey.
Au col, prendre à gauche, direction Ouest le chemin parallèle à la RD 108. A 500 m, prendre à droite un sentier qui redescend vers la route en la surplombant.
Arrivé près de la route, prendre à gauche la piste carrossable. Suivre cette piste, atteindre une barrière, la franchir et continuer sur la piste jusqu’à déboucher sur une intersection (31T 0679106 4909596).
Prendre le sentier du milieu (circuit VTT). Suivre le sentier jusqu’à une piste. La prendre à gauche (plein Est). A la sortie de la forêt, prendre à droite en direction du sommet.
Redescendre par le même chemin et prendre tout droit un chemin caillouteux.
Plus bas, laisser le chemin sur la droite (qui vient du Col de Milmandre) et continuer tout droit sur cette piste en direction du Col d’Ey.
Dans un virage (31T 0681038 4908953), quitter la piste et prendre le sentier à droite qui ramène directement au Col d’EY.
Michel Col

Compte-rendu :

C’est sous la conduite bienveillante de Michel Cool, pardon, Col que notre petite troupe se met en marche depuis le col d’Ey à 718 mètres d’altitude. Petits en nombre (6), mais grands en qualité (hum ! hum !), nous partons direction ouest pour attaquer la face nord de la Montagne de Linceuil. Après un sentier bucolique plus ou moins plat, nous rejoignons un chemin caillouteux qui descend en direction de la route serpentant jusqu’à Sainte-Jalle. Avant de l’atteindre, nous bifurquons à gauche pour entamer notre ascension d’un train de sénateur. Bientôt, nous jouissons d’une vue splendide sur la vallée de l’Ennuye, alors que se profilent juste en face Arpavon et Le Poët-Sigillat, sans oublier, à nos pieds, le pittoresque hameau de Rochebrune que nous dominons d’une belle hauteur. La montée se poursuit à l’ombre et dans une certaine humidité qui nous dissuade de tomber la veste. De nombreux alisiers égaient le chemin de leurs fruits rouges, alors que les arbres à perruque nous éblouissent par leurs cinquante nuances de Red ! Nous évitons soigneusement les feuilles acérées des genévriers où apparaissent déjà quelques fruits mûrs qui rejoindront peut-être bientôt nos choucroutes d’hiver. Quant aux cades, aussi présents, ils se distinguent par des fruits plus gros, non comestibles, et par des feuilles présentant une ligne plus sombre en leur milieu.
Après plus de deux heures d’effort ponctuées de quelques pauses bienvenues sur des pentes relativement raides, nous retrouvons le soleil et la vue côté sud. S’offre maintenant à nos regards éblouis un panorama à couper le souffle où se détache le Géant de Provence avec la Montagne de Bluye en avant-garde, sans parler de tous les autres sommets visibles à 180°. Une quinzaine de vautours fauves tournoient au-dessus de nos têtes, tout déçus de constater que nous sommes bien vivants et que nous comptons le rester longtemps encore. Dommage que les jumelles soient restées à la maison ! Nous crapahutons encore sur un chemin caillouteux traçant sa voie entre de hautes herbes jaunes qui enserrent alisiers, arbres à perruque et érables de Montpellier parés de leurs couleurs d’automne. Que du bonheur ! Et bientôt la « salle à manger », avec sa borne géodésique, est là, prête à nous accueillir à 1192 mètres d’altitude. Pas de nappes, mais un tapis herbeux parsemé de quelques crottes de bique où, après nous être sustentés et désaltérés, nous nous accordons une demi-heure de sieste en plein soleil et à l’abri du mistral qui, entre-temps, s’est levé.
C’est ragaillardis que nous entamons la descente qui, elle, se fait sur la face sud. Quelques fossiles (mais pas parmi les marcheurs), dont des morceaux d’ammonite, nous rappellent que la mer colonisait jadis la région. Le chemin, lui, confirme l’adage « pierre qui roule n’amasse pas mousse ». Au bout d’une heure et demie, nous retrouvons le sentier bucolique du départ, puis le parking du col d’Ey, non sans nous être extasiés une fois encore devant « notre » Saint-Julien.
Jean Wiprachtiger, botaniste en herbe initié gracieusement par Bernadette