Ça pègue au Pègue

Date : 31/01/2019  Difficulté :  Modérée
Accompagnateur : J.J Roudet  Coordonnées UTM :
Participants : 19  Départ : 31T 663133 4921489
Longueur : 13,3 km Pique Nique : 31T 662166 4924385
énivelée : 740 m Difficulté IBP index : 72 
Carte IGN TOP 25 n° :  3039 ET
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 25 km NW 

 

Commentaires techniques :

Parking devant la Mairie au point 31T 663133 4921489 (alt. 382 m). Nous commençons par un petit tour d’échauffement au gré des marches du village. Notre itinéraire démarre azimut Est puis NE en suivant le cours du Torrent de Poujol, contourne par l’Est la colline où est sise La Chapelle St. Marcel, dont l’accès, vu de ce côté, ne parait pas simple.

Maintenant orienté NW l’itinéraire vient couper la route qui mène à la Ferme de Célas, au point 31T 663456 4921508, juste après avoir traversé le ruisseau « Le Donjon » qui arrose Le Pègue ; il y du flot, mais pas trop, permettant aux plus habiles de rincer seulement la semelle de leurs chaussures… Après 260 m vers le nord sur la route, nous prenons un sentier le long du ravin de Combeau, orienté NNW, puis N pour contourner le sommet Odoir, et prendre la direction Ouest en bordure du « Grand Ubac ». 

La pause déjeuner s’impose à proximité d’un col entre « Le Petit Ubac » et « Le Grand Ubac ». 

La descente, direction SW au pied de La montagne de Pierre Ligner, puis Sud commence ; la vue s’ouvre largement sur le Pays de Grignan, Taulignan pour nous amener au lieu-dit « Les Gailes » au nord de Montbrison-sur-Lez. Nous suivons un sentier boisé jusqu’au point 31T 661421 4922901, où nous montons azimut NE en direction du sommet de « La Viale » jusqu’au point 31T 662018 4935530 (alt. 500 m). Au passage nous allons jusqu’à la table d’orientation qui nous offre un vaste panorama sur le Tricastin, Le Ventoux, les montagnes d’Ardèche etc …

La descente en bordure du Ravin de Rocher Rouge nous amène jusqu’au Prieuré et à La Chapelle de Saint-Blaise. Un sentier, qui devient piste en lisière du bois, et bordant des vignes nous ramène au Pègue, au moment où les premières gouttes commencent à tomber.

Nous avons marché pendant 4h04 à une moyenne de 3,26 km/h.

Si l‘on cumule les arrêts d’une durée de 2h02, la randonnée a duré 6h06, et la moyenne globale s’établit à 2,17 km/h.
La pente moyenne en montée est proche de 11% et 12,4% pour les descentes.

La cotation de l’indice d’effort sur le site de la FFRP est de 72, valeur qui caractérise une randonnée de difficulté moyenne, en ayant toujours pour hypothèse « une préparation physique -elle aussi- moyenne ».

Georges Thouard. 

Compte-rendu :

C'est une belle randonnée que nous a concocté ce jeudi Jean Jacques. 

Le point de départ se situait au Pègue, ce village est connu pour son Oppidum Saint-Marcel qui dévoile une occupation importante au Premier âge du fer (Civilisation de Hallstatt). La découverte notamment de céramiques "peintes à pâte claire" aussi appelées "Céramique pseudo-ionienne" fait la célébrité du Pègue.
Après avoir effectué le tour du village construit sur les vestiges d'un castrum, nous suivons une vallée à l'est de l'Oppidum en contournant la chapelle St Marcel que nous apercevons au dessus de nous.
Après avoir franchi allègrement un ruisseau (voir plus loin), nous remontons en direction du ravin de Bruges (sans son beffroi !) ; de là nous dominons une partie de l’Enclave des Papes et du Pays de Grignan.

L'après midi, après notre descente vers le hameau des Gailes, nous cheminons vers la forteresse de la Viale, sans omettre de faire le petit détour vers une table d'orientation. « La Viale », formée par un donjon et un bourg entourés d'une enceinte nommée : castrum de Monte Bussono au 13ème siècle, était une terre de la baronnie de Montauban. L'ouvrage fut abandonné au milieu de 16ème siècle.

Sur le chemin du retour, avant le Prieuré, nous longeâmes des truffières bien protégées. Notre arrivée au Pègue se fit du côté du ruisseau précédemment franchi, le Donjon, que nous aperçûmes sous nos pieds, et fut salué par une petite pluie débutante.

Heureusement nous avons évité de justesse que « ça pègue au Pègue »

Philippe Chevrier