La Montagne de Rissas

 

 

Date : 14/03/2019  Difficulté : Difficile 
Accompagnateur : C. Rey  Coordonnées UTM :
Participants : 12  Départ : 31T 672213 4896154 
Longueur : 19,6 km Pique Nique : 31T 678871 4896244 
Dénivelée : 1118 m Difficulté IBP index : 102 
Carte IGN TOP 25 n° : 3140 ET 
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 13 km SW 

 

Commentaires techniques :

 Nous laissons nos voitures en bordure de la D242, route qui mène de Malaucène à Veaux, au point 31T 672213 4896154 (alt. 285 m). Après 200 m vers le sud, nous suivons le GR91® vers l’Est jusqu’au point 31T 672598 4895954 (alt. 486 m), où nous marchons quasiment à plat avant d’attaquer franchement la montée sur la crête de l’Adret de Courtine, qui surplombe la combe d’Arnoux et plus globalement la vallée des Alazards.

A proximité du col d’Arnoux, l’itinéraire s’oriente vers le sud, puis à nouveau vers l’Est pour nous amener jusqu’au Sommet de la Plate.
Le cheminement en crête se poursuit jusqu’au Pic du Comte.

Après la pause-déjeuner, le retour commence sur la large piste qui descend du Mont Serein en passant par le col du Comte.
Après le poteau à lames directionnelles de la « Tête de la Blache », nous arrivons à l’intersection avec le GR91®, que nous laissons filer vers l’Ouest pour préférer descendre plein sud jusqu’au Hameau « Les Valettes ».

Au niveau du Hameau de la Tuilière, au point 31T 673464 4895574, nous allons azimut SW en direction du Hameau Pierlaud, nous traversons le Rieufroid après la station de traitement des eaux, et au travers de vignes et de vergers, nous rejoignons le GR91® à la Chapelle Saint-Roch. Vers le nord, le GR91® nous ramène au « Bois des Margauds »,indiqué sur le poteau directionnel ; il reste à marcher 200 m parcourus à l’aller pour retrouver nos véhicules.

Nous avons marché pendant 5h41 à une moyenne de 3,43 km/h.
Si l‘on cumule les arrêts d’une durée de 2h01, la randonnée a duré 7h42, et la moyenne globale s’établit à 2,53 km/h.
La pente moyenne en montée est proche de 11,7% et 12,7% pour les descentes. A noter que sur une distance de 2,6 km, parcourus en 1 heure, la pente était comprise entre 15 et 30%.

La cotation de l’indice d’effort sur le site de la FFRP est de 102, valeur qui caractérise une randonnée difficile, en ayant toujours pour hypothèse « une préparation physique moyenne ».

Georges Thouard.

Compte-rendu :

 Douze randonneurs ont parcouru ce beau circuit.

La randonnée du jour se fit dans la fraicheur d’un temps nuageux suivi, d’un soleil timide accompagné d’un faible mistral.
Nous surplombons cette vallée fraîche et fertile du Rieufroid, un lieu idéal pour s'installer.
Nous progressons tranquillement sur cette longue rampe, parfois exigeante aux multiples cairns, tout particulièrement sur les barres rocheuses du Rissas. Une légende nous dit qu’à différents endroits on peut trouver des restes de carapaces de tortues fossilisés !!

Puis la montée continue sur « la Plate » pour atteindre le pic du Comte où l’arrêt pique-nique est idéal pour s’installer confortablement ; face à nous trône le Mont Ventoux. Le printemps a décidément pris de l’avance, les pêchers et pruniers sont en fleurs, sans oublier les bouquets de violettes ; arrêt à la chapelle du Saint Sépulcre, édifice du XIIème ; quelques notions de taille sur un cep de vigne sont données par notre ami Philippe.

Huit hameaux se sont développés le long du cours du Rieufroid : hameau de l'église, les Cabanes, Piolon, Pierlaud, la Tuilière, les Valettes, Sainte Marguerite, et les Alazards. Le neuvième hameau beaucoup plus récent, s'est développé autour de la station touristique du mont Serein.
Beaumont-du-Ventoux est une vaste commune dont les limites s'étendent jusqu’au sommet du mont Ventoux. Elle est peuplée de plus de 300 Beaumonaises et Beaumonais. Posé sur le versant nord du Ventoux, le village est entouré de montagnes, d'ailleurs à l'origine de son nom, apparu il y a mille ans : « Belmunto » devenu « li bèu-mont » en langue provençale.

Merci à tous ; nous avons passé une bonne journée, suivi du verre de l’amitié, nous laissant un excellent souvenir de la fin de l’hiver.
Christian Rey