Geine Font-Combran

 

 

Date : 28/03/2019  Difficulté : Difficile 
Accompagnateur : M. Rosati  Coordonnées UTM :
Participants : 25  Départ : 31T 686700 4897163 
Longueur : 19,4 km Pique Nique : 31T 687570 4900124 
Dénivelée : 1010 m Difficulté IBP index : 93 
Carte IGN TOP 25 n° : 3140 ET 
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 10 km SSE 

 

Commentaires techniques :

 Vingt-cinq randonneuses et randonneurs se retrouvent au Trou du Pertus, parking dans les prairies bordant le chemin, au point 31T 686700 4897163.

L’itinéraire commence azimut Est, le long du ruisseau de Sénaris en laissant au nord, la ferme Sénary. Michel choisit un chemin en bordure de la clôture, pour éviter la piste jusqu’au point 31T 688665 4896121 où l’azimut nord nous fait remonter la Font de Guibert.
Le cheminement continue en suivant globalement les courbes de niveaux dans une nature sauvage mêlant arbustes, végétation piquante et rochers comme le Roc du Raïs ; nous remontons le ravin du Raïs sur une petite centaine de mètres (de distance !), puis bordons le rocher de Martine pour rencontrer la D526 au nord de Font Freide, au point 31T 687478 4899131.

Après 400 m sur la route et la traversée du ruisseau d’Aiguières, nous empruntons le tronc commun des GR9® et GR91® jusqu’au poteau rectangulaire, génération 1990 « Les Toures », alt. 1040 m.

Après la pause déjeuner à proximité du col de Guibert, par le GR9®, nous atteignons l’ancienne bergerie et le col de Font Combran. Maintenant nous allons suivre et quitter le GR de Pays Tour des Baronnies pour marcher hors piste balisée entre les points 31T 685836 4900657 et 31T 685754 4900263, à l’est du hameau « Les Girards » ; idem entre les points 31T 685924 4900011 et 31T 685920 4899513 qui sont 2 intersections avec la D526 à l’est de Plaisians.

Juste avant le col d’Aiguières, nous prenons un sentier orienté Ouest dans le Bois de la Draye, pour monter au-dessus des Rochers d’Eygalières, parfois en écartant les branches.
Au point 31T685568 4898576 (alt. 800 m) commence la descente de 200 m de dénivelée dans un pierrier pentu, sans repérage autre que la trace GPS de la reconnaissance, jusqu’au ruisseau de Sénaris.

Nous suivons la piste jusqu’au niveau du poteau « Ruisseau de Sénaris » alt. 620 m, où nous rejoignons à nouveau le parcours commun GR9® et GR91®, au large de la ferme de Comment ; encore un zig et un zag pour arriver au point de départ.

Nous avons marché pendant 5h43 à une moyenne de 3,4 km/h.
Si l‘on cumule les arrêts d’une durée de 3h11, la randonnée a duré 8h54, et la moyenne globale s’établit à 2,2 km/h.

La pente moyenne en montée est proche de 10% et 12,3% pour les descentes. L’index IBP calculé à partir de la trace est de 93, ce qui caractérise pour certains d’entre nous une randonnée difficile. Cet index indique « l’effort consenti » ; il faut pondérer cette valeur par le critère de « technicité » qui s’apprécie en fonction de la difficulté du terrain : la marche sur des pentes en dévers, les rochers à gravir, les descentes caillouteuses etc … amplifient la consommation d’énergie, donc rendent la randonnée plus difficile pour une distance et une dénivelée données.

Merci Michel pour ce parcours original, exigeant, avec des ambiances variées et des paysages marquants.
Georges Thouard.


Compte-rendu :

C'est une rando " hors des sentiers battus" que nous a préparée Michel.
Et pour profiter pleinement et au plus près de la nature, il a aussi programmé une météo superbe. Du soleil, de la chaleur, mais pas trop, pas de vent ou à peine.
La journée s'annonce sous les meilleurs auspices.
Nous avons rendez-vous au Trou du Pertus au nord de Brantes, au pied de la montagne de Geine.
Nous passons devant la ferme de Sénary où quelques ânes sont occupés à déjeuner.
Puis, les choses sérieuses commencent par un sentier qui était invisible il y a quelque temps.

Les moutons ont piétiné et laissé une trace que nous suivons un moment jusqu'à un immense enclos. Nous admirons le travail que représente en pleine pente, l'installation des piquets et fils électriques nécessaires.
Nous contournons deux profonds talwegs. Quelques chutes, sans gravité dans les cailloux, car le passage est accidenté. Il n'a pas plu depuis plusieurs semaines et la prairie est sèche et a gardé sa couleur d'hiver.
Une pause nous permet de contempler le très beau panorama sur le Ventoux.

Nous avançons, montons, grimpons en direction du col de Guibert vers un espace sympathique pour le pique-nique.
Les douceurs circulent, les conversations s'animent. Mais nous ne nous attardons pas car il reste du chemin à parcourir. Nous repartons vers le col de Font Combran par le GR9®, bien balisé, ce sera le seul qui le soit de la journée. Nous descendons une piste assez raide et très caillouteuse et retrouvons un peu plus bas le lit d'un ruisseau qui coulait abondamment, il n'y a pas si longtemps. Il est totalement à sec.

Puis, nous remontons vers le rocher d'Eygalière par un sentier envahi par les buis, que Francis et Michel sont venus élaguer pour le rendre confortable à la petite troupe reconnaissante. Nous suivons la crête. A la sortie du sentier, nous découvrons un tapis de petits iris sauvages en fleurs. C'est ravissant.

Et c'est là que s'amorce la descente dans la gravière, promise depuis ce matin. Longue et difficile, au milieu des taillis, sans doute, mais s'enfoncer dans l'épaisseur des graviers nous procure un réel plaisir. Il y aura quelques chutes, pas de blessure et beaucoup d'adrénaline. Elle s'effectuera sur un tracé inexistant que Michel a créé lors d'une reconnaissance et que nous suivons grâce à son GPS. Ce n'est pas tout à fait terminé, car il reste encore une piste longue, caillouteuse d'une pente régulière et assez forte, à parcourir pour retrouver nos voitures, un peu fourbus, mais contents.

Hélène Chabourel.