La Roche sur Le Buis

 

Date : 22/04/2021
Difficulté : Rando-Santé
Accompagnateur : M. Pays
Coordonnées UTM :
Participants :  8 Départ :
Longueur : 5 km Pique Nique :
Dénivelée : 180 m Difficulté IBP index :
Carte IGN TOP 25 n° : 3139OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 4 km E

 

Commentaires techniques :

 

Compte-rendu :

Nous nous retrouvons 8 participants sur la Place de l'Eglise (véritable appellation : Place du "Grand'Aire" rappelant qu'autrefois ce lieu servait au battage des céréales. Soleil mitigé, mais température clémente.

Nous passons devant la petite chapelle des Pénitents Blancs, transformée en Musée des Traditions Populaires (fermé à cette époque de l'année) et nous dirigeons vers le centre du village où la Place de la Mairie, ombragée de micocouliers, occupe un site de choix avec sa vue panoramique sur la Vallée du Menon et le Rocher du Saint-Julen.

Nous nous tournons et avons la vue sur les ruines du château-fort perché sur sa falaise. Denise, qui a été institutrice à La Roche pendant de longues années, nous raconte une anecdote : une nuit, un morceau de la falaise s'est détaché et a traversé le bâtiment qui abritait l'unique classe ! Beaucoup de dégâts, mais par bonheur, pas de blessés. De nos jours, le rocher est solidement ceinturé de renforts grillagés.

Nous passons sous le soustet et débouchons sur une pittoresque ruelle bordée de maisons anciennes restaurées ; nous la descendons jusqu'à l'embranchement sur la droite d'un petit sentier qui s'infiltre au milieu des oliveraies. Il est fléché "Si un chemin..." panneau découpé sur fond bleu, datant de l'époque où un groupe de Rochois (habitants de La Roche) avait établi un circuit pédestre jusqu'à Buis-les-Baronnies et retour par le côté ubac de la vallée du Menon (malheureusement ce balisage a presque totalement disparu et il est difficile à présent de suivre ce parcours).

Nous serpentons en file indienne sur l'étroit sentier très caillouteux bordés de "restanques" (ou "banquettes") soutenues par des murets en grosses pierres. Les oliviers nous entourent de toutes parts ; d'énormes rochers, descendus de la falaise à des époques lointaines, ponctuent le paysage. Nous rejoignons un chemin plus large qui descend par quelques lacets jusqu'à la route D 159, que nous empruntons à gauche pendant une centaine de mètres, jusqu'à l'intersection du lieu-dit "Les Lunières" où nous tournons à droite dans la descente. Petite halte pour nous désaltérer et alléger nos épaules des pulls et vestes enfilés au départ, car le soleil est vraiment ardent !

Nous poursuivons la descente sur le goudron pendant un court instant, puis tournons à gauche sur une piste montant en pente douce, plein Est. Partout des vergers d'oliviers scintillant sous le soleil. Nous poursuivons avec l'idée de trouver un espace romantique pour notre goûter, ce qui sera bientôt fait, au lieu-dit "Boissillonnes" au milieu d'une belle herbe épaisse où nous nous asseyons avec plaisir. Habituel partage de gâteries offertes par les uns et les autres, papotages de rigueur... La vie est belle, on oublie complètement le covid dans ce paysage encadré par les montagnes de la Nible, de Banne et de la Loube au loin !...

Nous reprenons notre parcours vers l'est où nous rencontrons la petite route descendant au hameau de la Viste. Nous tournons à gauche et montons en direction du village de la Roche que nous voyons un peu plus loin. Encore un petit quart d'heure de marche et nous retrouvons la Place de l'Eglise. Pour finir, un petit moment de détente dans l'ancien cimetière jouxtant la chapelle du musée. Appelé "jardin des plantes symboliques", cet espace a été aménagé par les habitants il y a quelques années, avec des panneaux indiquant les noms des espèces botaniques. Malheureusement, la plupart d'entre elles ont disparu et les panneaux ne nous renvoient pas vraiment à ce que l'on cherche. Tant pis, le lieu est paisible et charmant et nous avons plaisir à circuler dans les petites allées se faufilant entre les anciennes tombes rustiques.

Nous nous quittons en nous disant : à bientôt pour un autre bon moment à partager.

Françoise GIREL