Sortie des animateurs et baliseurs

 

Date : 28/03/2025
Difficulté :  N/A
Accompagnatrice : Simone
Coordonnées UTM :
Participants : 34
Départ : Baux-de-Provence 
Longueur : km Pique Nique :  
Dénivelée : m Difficulté IBP index :
Carte IGN TOP 25 n° :
Position par rapport à Buis-les-Baronnies :

 

Commentaires techniques :

 

Compte-rendu :

La sortie annuelle des baliseurs et animateurs de randonnées s’est déroulée vendredi 28 mars dans les Bouches-du-Rhône, plus précisément aux Baux-de-Provence dans le massif des Alpilles.

Une cinquantaine d’adhérentes et d’adhérents, qui par leur engagement, portent les activités de Randouvèze étaient conviés à cette traditionnelle journée. Ils sont les forces vives de l’association; 34 d’entre eux font partie de ce voyage, dont bon nombre d’adhérents « récents ».

Le programme, dévoilé musicalement dans le car, commence par un spectacle proposé aux «Carrières de Lumière ». 
Les immenses carrières souterraines des Baux-de-Provence, mondialement connues pour avoir servi de cadre à Jean Cocteau pour « Le testament d’Orphée », ont été converties en 1978 en un lieu de spectacle de son et lumière.
Des représentations de chefs-d’œuvre sont projetées sur les immenses parois, les piliers et les sols de la carrière.
Elles vous transportent en musique dans des mondes colorés.
Une centaine de vidéoprojecteurs retranscrivent des images sur plus de 7000 m² de surface.

Au programme toute l’année 2025 :

- Monet : créateur de l’impressionnisme

Ce voyage immersif met l’accent sur les techniques novatrices de l’artiste : son amour du plein air a transformé sa manière de capturer les nuances de lumière et les paysages changeants.
Les célèbres reflets de la Seine ou les falaises de la Manche prennent une nouvelle dimension au cœur des Carrières des Lumières.

- Le douanier Rousseau, au pays des rêves
À travers des œuvres vibrantes et oniriques, cette rétrospective nous invite à explorer l’univers de ce peintre autodidacte, dont l’imaginaire a su capturer les couleurs des paysages exotiques et la poésie d’un Paris industriel. Les jungles et les animaux sauvages prennent vie sous vos yeux, dans un hommage à l’audace créative de l’artiste surnommé le « Douanier ».

Le deuxième acte de la journée se joue au restaurant « Les Minots », privatisé par Randouvèze pour la circonstance... Un très bon moment de dégustation et de convivialité !

Le dernier acte sera une visite guidée du village à partir de l’Office de Tourisme, hébergé dans « La Maison du Roy »
Jusqu’à la Révolution française, Les Baux-de-Provence abrite le siège d’une juridiction royale et seigneuriale avec son tribunal.
La justice y était notamment rendue au nom du souverain. 

Quelques lieux rencontrés lors de la visite :

- Le Musée Yves Brayer qui occupe l’une des plus belles demeures au centre du village, l’Hôtel de Porcelet.
Il accueille, depuis 1991, une importante rétrospective de l’œuvre du peintre très attaché aux pays méditerranéens, qui compte parmi les plus représentatifs de la figuration du XXe siècle.

- La Chapelle des Pénitents Blancs
Elle est située sur la place de l’église, en bordure de la falaise dominant le Vallon de la Fontaine.
Construite au milieu du XVIIe siècle par la Confrérie des Pénitents Blancs et restaurée en 1937, la chapelle dédiée à Sainte-Estelle garde la mémoire des anciens Pénitents des Baux.

- L’église Saint-Vincent
L’édifice du XIIe siècle, typique des constructions baussenques avec sa partie méridionale à moitié troglodytique, abrite la chapelle funéraire gothique flamboyante de la Famille de Manville.

Les vitraux modernes du Maître verrier Max Ingrand ont été offerts en 1962 par le Prince Rainier III de Monaco.

- L’Hôtel de Manville
Le plus bel hôtel particulier Renaissance du village des Baux-de-Provence construit en 1571 par une riche famille protestante, celle de Claude de Manville.
La façade irrégulière suivant le tracé de la rue principale est ouverte par de grandes fenêtres à meneaux. 

Le retour vers le car nous montre bien les caractéristiques de ce village.

La situation du plateau des Baux-de-Provence, naturellement perchée et retranchée, a toujours assuré aux populations le double avantage de pouvoir observer les environs et de se protéger.
Ceci explique sans doute la précocité et surtout la continuité de l’occupation humaine du site depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.
Le nom Baux est issu du provençal « bau » (prononcer « baou ») qui signifie lieu escarpé. 

Un grand merci à Simone, organisatrice de cette sortie, qui a su regrouper ses ouailles sans en perdre aucune au cours des déambulations dans les ruelles commerçantes, très commerçantes …
Est-ce plus compliqué qu’une sortie d’élèves de CE2 ??

Georges (un peu) et le site du village des Baux (beaucoup) !


Photographies : Isabelle, Erling

Cliquez sur la photo pour démarrer le diaporama...