Forêt du Tay

 

Date : 04/03/2021
Difficulté : Modérée
Accompagnateur : M. Rosati
Coordonnées UTM :
Participants : 19  Départ : 31T 0702802 4896844  
Longueur : 14,6 km Pique Nique : 31T 0703144 4892691 
Dénivelée : 600 m Difficulté IBP index : 66
Carte IGN TOP 25 n° : 3240 OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 33 km SE

 

Commentaires techniques :

Le départ de cette randonnée s'effectue à l’intersection de la D542 et de la route des Iscles que nous prenons en direction de La Tuilière. Ici nous retraversons La Méouge, puis la D546 pour prendre le chemin qui longe La Méouge.

Nous remontons La Méouge jusqu’à sa source et nous continuons pour remonter la Combe du Tay ; au point 31T 702 321 4894 157, nous tournons à gauche en direction de la Forët du Tay jusqu’à atteindre la piste en 31T 702 988 4894 234, puis nous tournons à droite pour suivre la piste jusqu’à la côte 1178m, où nous prenons à gauche .

Nous remontons la piste jusqu’à l’intersection située au point 31T 702 066 4893 110 ; ici nous tournons à gauche pour prendre la direction du Col des Sires côte 1284m.

Depuis le Col des Sires nous descendons le vallon jusqu’à la côte 1217 m où nous tournons à gauche pour atteindre la Passière de Valaury où nous tournons à gauche pour prendre la direction du Col du Négron.

Du Col du Négron (altitude 1242 m) nous prenons à gauche la direction de la Combe du Col ; dès la première épingle, nous quittons la route pour prendre le sentier qui descend vers la Plaine de Montauban. Au point 31T 704 521 4894071 nous prenons le sentier à droite et le suivons jusqu’à atteindre la D546 à Chanssary.

A Chanssary nous traversons la route et remontons la piste jusqu’au virage à droite en 31T 703 993 4895 676 et prenons le sentier à gauche et le suivons jusqu’à atteindre la D546.

Arrivés sur la départementale, nous la suivons à la descente et encore jusqu’au pont qui enjambe La Méouge; de là nous reprenons le chemin qui ramène au point de départ.

Michel Rosati.

Compte-rendu :

Une journée ensoleillée est annoncée. Ce sera pour plus tard. Le soleil, timide reste voilé et la température avoisine 0°.
La rando nous fait découvrir la forêt du Tay près de Séderon.

Un joli gué se présente à nous. L'eau est claire, transparente, limpide et fraîche. Les plus téméraires s'élancent et s'éclaboussent. Ceux qui suivent ont pris le temps d'observer les alentours et vu le pont pour une traversée moins hasardeuse.

Un peu plus loin, un tout petit panneau indique "source de la Méouge". Celle là même que nous venons de passer. Elle est discrètement cachée au milieu des taillis. C'est toujours émouvant une naissance.
Elle va poursuivre son destin sur 40 km, se marier avec le Buech, puis avec la Durance et rejoindre le Rhône, pour devenir son sous affluent.

Toute la montée se fait le matin, sur des sentiers parfois raides, recouverts d'un épais tapis de feuilles de hêtres couleur marron glacé. Beaucoup de branches cassées y sont mêlées qui rendent notre progression plus sportive.

Nous nous arrêtons pour une pause près d'une surprenante colonie de grands houx d'un beau vert franc qui tranche sur les coloris environnants.

Nous poursuivons notre ascension, le soleil s'est enfin décidé à se montrer.
Un vaste espace dégagé, très accueillant nous inspire pour le déjeuner.

Et là ! Exclamations, admiration, félicitations.
Michel dégage de son sac "la surprise du chef ".
C'est un impressionnant moule à Kouglof posé sur une assiette en porcelaine !
L'effet de surprise est réussi. Sous le moule, un succulent gâteau garni de raisins.
Quelques difficiles auraient souhaité un peu de rhum pour les raisins...

Le problème maintenant, c'est que la barre pour les accompagnateurs est placée bien haut. Car, bien sûr, rires et taquineries sont aussi au menu.

Le sac plus léger, notre guide nous emmène sur le PR vers le col des Sires, au milieu de résineux qui ont subi une tempête dévastatrice. C'est pitié de voir tous ces troncs brisés, arrachés, déchiquetés, abattus, emmêlés.

On y voit une grande borie, en partie en ruines, mais dont la voûte intérieure présente encore un assemblage parfait de petites pierres plates. Quelques branches polies posées dans un angle composent un joli tableau que nous nous empressons de photographier.

Puis, nous commençons la descente vers le col du Négron, doucement. Ensuite ça s'accentue. La traversée d'un pierrier pentu demande notre attention. Cela ne nous empêche pas d'apercevoir les antennes de Bergiès qui brillent et nous rappellent une très belle découverte en compagnie de Christine qui menait la rando.

Nous retrouvons une partie du sentier parcouru à l'aller et la Méouge toujours aussi belle et attirante.
Hépatiques, crocus et primevères, symboles du printemps et des beaux jours, nous enchantent .
La plupart des champs ont été labourés récemment et la terre paraît prometteuse de belles récoltes. Des tracteurs sont au travail.

Nous arrivons tranquillement aux voitures, contents de notre journée.

Merci Michel pour la rando et la surprise.

Hélène Chabourel.